INTRODUCTION
Depuis l’antiquité les premiers hommes ont pensé d’abord que c’était le cœur qui était au centre de l’organisme humain. A juste titre d’ailleurs puisque dans l’embryogenèse, le cœur se forme avant le cerveau. D’où la naissance de plusieurs expressions telles que (avoir un bon cœur, au cœur de…, sans cœur ou au contraire avoir la main sur le cœur). Mais dès 1500 avant J.C en Égypte antique on commence à comprendre le fonctionnement du cerveau. Imhotep grand médecin antique a pu disséquer le cerveau. Cela nous rappelle aussi ce qu’était l’Afrique depuis l’Égypte antique. Une civilisation négroïde, une Afrique organisée et prospère avant l’esclavage et la colonisation qui ont blessé les mémoires africaines et dont la transmissibilité transgénérationnelle et intergénérationnelle continuent de sévir aujourd’hui encore, par la méthylation de L’ADN et l’épigénétique. Ensuite un énorme vide scientifique jusqu’à la découverte des neurosciences, un salut pour l’enseignement en général et l’Afrique en particulier du fait de la mémoire traumatique et dissociative et de l’impuissance apprise.
L’école de Jules Ferry que nous connaissons depuis 150 ans présente d’énormes carences et échecs scolaires qu’on pourrait éviter. Le style pédagogique et les programmes surannés nous interpellent.
Certes quelques tentatives comme les programmes Steiner Waldorf et Maria Montessori qui essaient une approche des neurosciences intuitives mais avec des limites, l’éducation n’est plus vraiment en adéquation avec les connaissances avancées du cerveau.
Tout en gardant les bases du programme burkinabé de l’éducation, nous allons apporter les nouvelles approches didactiques et neuroéducatives aux enfants et dans l’enseignement en général.
Nous sommes notre cerveau et il mérite d’être au cœur de notre projet.
Les neurosciences.
Les neurosciences sont un ensemble de plusieurs disciplines allant de la neurobiologie, à la psychologie, des sciences cognitives et affectives à la sociologie.
Ainsi, avec comme élément central le cerveau toutes les branches étudient les aptitudes et les attitudes d’un être humain, son comportement et ses agissements aussi bien individuellement qu’en société.
Le progrès dans ce domaine ne cesse de croître et trouve une fulgurance avec les avancées notables des nouvelles méthodes d’imagerie : MEG (Magnétoencéphalographie), ICF (imagerie cérébrale fonctionnelle) et surtout IMRF (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle). Avec ces découvertes, on peut observer l’activité du cerveau pendant l’exécution d’une tâche ou pendant l’apprentissage ce qui permet de comprendre le fonctionnement du cerveau en temps réel, analyser et comprendre les structures liées à chaque activité, les interactions entre les aires cérébrales, la synaptogenèse et les connexions synaptiques.

LES PARENTS
LA FUSION

LES EXTRAS
Sport-études
Dans ce cadre précis de sport-études qui n’est pas une innovation en tant que telle notre particularité se situera dans l’introduction des neurosciences dans le foot par exemple pour un travail mental spécifique et le rapport au corps notamment le cerveau du sportif, chainon manquant dans le sport de haut niveau aujourd’hui. Antoine Kossoko ancien footballeur, coach et agent de joueur a une expérience inestimable de gestion et de guidance des joueurs pour avoir côtoyé les plus grands. Notre 3eme champion que vous connaissez Ousmane DERRA, l’enfant du pays, la force tranquille, est un international burkinabé qui guide dans les coutumes et traditions dans le pays des hommes intègres et suivra l’encadrement de nos enfants. Les neurosciences affectives vont étudier les émotions et leur implication dans la performance des champions de demain sans oublier le rôle clé des neurotransmetteurs et de l’épigénétique.
Le foot sera le sport phare avec des programmes aménagés pour certains mais il y aura aussi l’athlétisme et d’autres sports.
L’art et la créativité
Au-delà de ce qui se fait déjà dans les classes à tous les niveaux, les talents qui émergeront très rapidement seront renforcés et l’accent sera mis sur leur particularité.
CONCLUSION
Le projet est immense et ambitieux mais nous avons les outils pour le porter et la volonté pour le mener au but.
L’implication de toutes les parties concernées sera fondamentale et nous espérons que dans un futur proche notre système éducatif sera adopté de façon nationale pour sortir l’Afrique de la léthargie et de l’impuissance apprise.
Oasis du Sahel